François RAYMOND : Billet d’humeur
Voltaire disait : « Je ne partage pas vos idées, mais je ferais en sorte que vous puissiez les exprimer. »
J’ajouterais, avec tolérance, avec mesure, et en toute bonne foi.
Tant que l’humanité existera et que les êtres humains seront capables de transmettre, je pense que la maîtrise des passions humaines agressives et stériles, plus ou moins latentes, plus ou moins exprimées, restera pour un plus grand nombre d’entre nous, difficile.
Toute expression, fût-elle la meilleure n’est jamais qu’une corruption de l’Esprit Primordial.
Donc, toi citoyen intègre, Plandalen sans reproches, méfie toi de ma propre écriture : a se vouloir traductrice de l’authenticité, elle risque parfois de s’en détourner en étant encore trop passionnée.
Ne te fie donc qu’à toi même !
Sais-tu que personne ne détient la vérité ?
Ni le « lider Maximo » et ses colistiers, ni leurs opposants en la circonstance.
Constatons à la lecture des commentaires de ces blogs que l’éventail des styles est très large allant de l’intellectualisme rêveur ou mondain au scepticisme primaire et systématique sans la moindre once de tolérance.
La tolérance, c’est ce qui permet à un individu de communiquer avec les autres. Elle implique donc non seulement la compréhension mais également la bonté, l’altruisme, l’abnégation et le don de soi.
Elle doit s’insurger contre la bêtise quand celle-ci atteint les limites du tolérable.
La tolérance c’est la main tendue, le sourire donné, le cœur ouvert.
La tolérance se nourrit plus d’amour que de culture ou de critiques exagérées.
Tout ce qui est excessif est par ailleurs insignifiant.
La tolérance est sœur de la modestie foncière, elle est le respect de soi même et de l’autre, respect de la paix sous toutes ses formes, amour de ce qui est juste, domination de ses intimes bassesses.
La tolérance, c’est regarder, entendre, gouter le monde en tentant de dépasser ses sens trompeurs pour avoir de plus subtiles perceptions.
La tolérance consiste à ne pas repousser systématiquement des idées émises un jour pour les critiquer plus tard, à bruler aujourd’hui ce qu’on a adoré hier.
La tolérance ne doit pas permettre d’immoler l’amitié sur l’autel dressé par des médiocres en révolte.
La tolérance, c’est penser que l’autre quel qu’il soit, où il soit, a une famille, des parents, des enfants, et qu’il est bon, avant d’écrire, ou sur un blog ou sur un mur ou de parler haut et fort, quelles conséquences peuvent avoir nos interventions et à contrario, d’imaginer ce que nous serions capable de supporter même lorsqu’en tant qu’homme public au service des autres on est exposé à leur propre regard …
Cela peut éviter d’avoir à classer des dommages collatéraux.
Alors, que tolère t’on exactement ?
La question peut rester en suspens mais il n’est pas interdit d’y réfléchir et d’agir en conséquence. C’est à nous qu’il appartient de choisir entre la dialectique (qui ne nous sera d’aucun secours dans l’épreuve et au jour de la mort) et la patiente redécouverte de notre propre transcendance vivante et à vivre.
C’est à nous de savoir et à nous seuls si nous voulons exister dans la confortable théorie des jeux de l’esprit ou renaître dans l’inconfortable et dérangeante pratique.
Au mieux nous pourrions être les gardiens d’un musée et nous sommes sympathiques ou bien nous sommes des agents, plus ou moins, et plutôt plus que moins, mafieux.
Voilà, ce que nous entendons ou ce que nous lisons depuis quelques jours.
Et si avant tout nous essayons de nous comprendre … (j’ai fais un rêve …)
- Et si avant de critiquer ou en face de nos critiques, nous mettions aussi nos propositions …
- Et si après avoir fait le tour du village de La Brasque aux Adrets, de La Coutronne aux Trois Chênes, on cherchait à connaître sans pour autant accabler et condamner, pourquoi de la terre à cet endroit, des gravats à tel autre ?
- Et si on cherchait à savoir pourquoi sur un terrain de tennis dont le filet a été changé l’an dernier, lorsque la porte est fermée on découpe le grillage, lorsqu’on remet le grillage on enlève la porte … On saurait vite que la municipalité ne saurait se substituer à une carence éducative qui fait de ces citoyens en herbe des citoyens entièrement à part …et non à part entière …
- Et si on cherchait à savoir pourquoi deux conseillers municipaux éprouvent le besoin de se justifier parce qu’ils n’ont pas été consultés dans la publication du dernier bilan municipal … On saurait tout simplement que c’était un oubli, ces deux conseillers ne se représentant pas … Ni plus … Ni moins …
- Et si on cherchait à savoir le pourquoi du comment d’un courrier de Mr DEGRAEVE du 10 février 2008 … Laissons le soin aux intéressés d’en débattre entre eux … Personne dans tous les cas n’a le monopole et la propriété des bonnes idées … Pourquoi le projet de Parc Naturel de la Sainte-Baume n’a t-il pas abouti depuis trente ans … Pas à cause de la municipalité actuelle … Cherchons l’erreur …
Pour conclure, et pardonnez moi la longueur de ce rêve :
Que tout n’aie pas été parfait, c’est vrai !
Que cela soit exagéré, c’est indiscutable !
Que parfois cela soit faux, c’est aussi vrai !
Mais parler des bonnes choses, c’est indispensable !
L’histoire d’une équipe municipale est une longue histoire de générosité, de recherche de progrès pour son village, pour ses administrés sans distinction, mais aussi et c’est humain de conflits internes, d’excès, de scissions, de susceptibilités, de rigidité nuisant parfois à l’harmonie, voire de contestations aboutissant à des condamnations d’ailleurs évolutives selon les circonstances et les interlocuteurs.
Je sais que chacun de vous peut toujours m’apprendre quelque chose, m’ouvrir une voie inconnue, mais personne ne peut me dicter une certitude ni croire détenir la vérité.
François RAYMOND
J’ajouterais, avec tolérance, avec mesure, et en toute bonne foi.
Tant que l’humanité existera et que les êtres humains seront capables de transmettre, je pense que la maîtrise des passions humaines agressives et stériles, plus ou moins latentes, plus ou moins exprimées, restera pour un plus grand nombre d’entre nous, difficile.
Toute expression, fût-elle la meilleure n’est jamais qu’une corruption de l’Esprit Primordial.
Donc, toi citoyen intègre, Plandalen sans reproches, méfie toi de ma propre écriture : a se vouloir traductrice de l’authenticité, elle risque parfois de s’en détourner en étant encore trop passionnée.
Ne te fie donc qu’à toi même !
Sais-tu que personne ne détient la vérité ?
Ni le « lider Maximo » et ses colistiers, ni leurs opposants en la circonstance.
Constatons à la lecture des commentaires de ces blogs que l’éventail des styles est très large allant de l’intellectualisme rêveur ou mondain au scepticisme primaire et systématique sans la moindre once de tolérance.
La tolérance, c’est ce qui permet à un individu de communiquer avec les autres. Elle implique donc non seulement la compréhension mais également la bonté, l’altruisme, l’abnégation et le don de soi.
Elle doit s’insurger contre la bêtise quand celle-ci atteint les limites du tolérable.
La tolérance c’est la main tendue, le sourire donné, le cœur ouvert.
La tolérance se nourrit plus d’amour que de culture ou de critiques exagérées.
Tout ce qui est excessif est par ailleurs insignifiant.
La tolérance est sœur de la modestie foncière, elle est le respect de soi même et de l’autre, respect de la paix sous toutes ses formes, amour de ce qui est juste, domination de ses intimes bassesses.
La tolérance, c’est regarder, entendre, gouter le monde en tentant de dépasser ses sens trompeurs pour avoir de plus subtiles perceptions.
La tolérance consiste à ne pas repousser systématiquement des idées émises un jour pour les critiquer plus tard, à bruler aujourd’hui ce qu’on a adoré hier.
La tolérance ne doit pas permettre d’immoler l’amitié sur l’autel dressé par des médiocres en révolte.
La tolérance, c’est penser que l’autre quel qu’il soit, où il soit, a une famille, des parents, des enfants, et qu’il est bon, avant d’écrire, ou sur un blog ou sur un mur ou de parler haut et fort, quelles conséquences peuvent avoir nos interventions et à contrario, d’imaginer ce que nous serions capable de supporter même lorsqu’en tant qu’homme public au service des autres on est exposé à leur propre regard …
Cela peut éviter d’avoir à classer des dommages collatéraux.
Alors, que tolère t’on exactement ?
La question peut rester en suspens mais il n’est pas interdit d’y réfléchir et d’agir en conséquence. C’est à nous qu’il appartient de choisir entre la dialectique (qui ne nous sera d’aucun secours dans l’épreuve et au jour de la mort) et la patiente redécouverte de notre propre transcendance vivante et à vivre.
C’est à nous de savoir et à nous seuls si nous voulons exister dans la confortable théorie des jeux de l’esprit ou renaître dans l’inconfortable et dérangeante pratique.
Au mieux nous pourrions être les gardiens d’un musée et nous sommes sympathiques ou bien nous sommes des agents, plus ou moins, et plutôt plus que moins, mafieux.
Voilà, ce que nous entendons ou ce que nous lisons depuis quelques jours.
Et si avant tout nous essayons de nous comprendre … (j’ai fais un rêve …)
- Et si avant de critiquer ou en face de nos critiques, nous mettions aussi nos propositions …
- Et si après avoir fait le tour du village de La Brasque aux Adrets, de La Coutronne aux Trois Chênes, on cherchait à connaître sans pour autant accabler et condamner, pourquoi de la terre à cet endroit, des gravats à tel autre ?
- Et si on cherchait à savoir pourquoi sur un terrain de tennis dont le filet a été changé l’an dernier, lorsque la porte est fermée on découpe le grillage, lorsqu’on remet le grillage on enlève la porte … On saurait vite que la municipalité ne saurait se substituer à une carence éducative qui fait de ces citoyens en herbe des citoyens entièrement à part …et non à part entière …
- Et si on cherchait à savoir pourquoi deux conseillers municipaux éprouvent le besoin de se justifier parce qu’ils n’ont pas été consultés dans la publication du dernier bilan municipal … On saurait tout simplement que c’était un oubli, ces deux conseillers ne se représentant pas … Ni plus … Ni moins …
- Et si on cherchait à savoir le pourquoi du comment d’un courrier de Mr DEGRAEVE du 10 février 2008 … Laissons le soin aux intéressés d’en débattre entre eux … Personne dans tous les cas n’a le monopole et la propriété des bonnes idées … Pourquoi le projet de Parc Naturel de la Sainte-Baume n’a t-il pas abouti depuis trente ans … Pas à cause de la municipalité actuelle … Cherchons l’erreur …
Pour conclure, et pardonnez moi la longueur de ce rêve :
Que tout n’aie pas été parfait, c’est vrai !
Que cela soit exagéré, c’est indiscutable !
Que parfois cela soit faux, c’est aussi vrai !
Mais parler des bonnes choses, c’est indispensable !
L’histoire d’une équipe municipale est une longue histoire de générosité, de recherche de progrès pour son village, pour ses administrés sans distinction, mais aussi et c’est humain de conflits internes, d’excès, de scissions, de susceptibilités, de rigidité nuisant parfois à l’harmonie, voire de contestations aboutissant à des condamnations d’ailleurs évolutives selon les circonstances et les interlocuteurs.
Je sais que chacun de vous peut toujours m’apprendre quelque chose, m’ouvrir une voie inconnue, mais personne ne peut me dicter une certitude ni croire détenir la vérité.
François RAYMOND
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